
En cuisine Description du produit:
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1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.genial
Par Gabrielle
L'auteure Monica Ali avec son oeuvre « En cuisine » explore les problèmes d'immigration des sociétés occidentales, la question du libre arbitre et de la destinée. Cette histoire nous emmène donc, pour faire bref, dans les sous-sols d'un palace londonien, sur les pas du chef, Gabriel, en plein cyclone de la quarantaine, et de son équipe, essentiellement constituée de clandestins. Tous les ingrédients pour composer un super roman policier sont là : une cuisine trépidante, active, un amour naissant, des remises en question, un meurtre, des meurtriers potentiels, de l'ambition, des trahisons, un réseau de prostitution, des clandestins...Le cadre de ce roman policier nous offre, d'un côté, l'histoire d'un vieil établissement : « l'Hôtel Impérial » qui subit les effets du temps et de l'autre, notre héros : « Gabriel Lightfoot ». A 42 ans, on ne peut pas vraiment affirmé que la vie fut facile pour lui. Néanmoins, ses choix sont clairs et prennent la bonne direction. En plein carrefour de sa vie et surtout, en pleine crise de la quarantaine où les démons se réveillent ; il vit plusieurs évènements qui vont le guider pas à pas vers des moments d'exaltation, comme son futur mariage avec Charlie (sa fiancée) ou la rencontre avec Lena (une jeune femme de l'Est, mystérieusement liée à la mort du plongeur ukrainien de l'Hôtel Impérial) et vers des moments de déprime lorsqu'il apprend que son père se meurt d'un cancer. Le rêve de notre héros : créer sa propre entreprise, ouvrir son propre restaurant. Cependant, la mort de l'un des membres de son équipe, dans les sous-sols de l'hôtel, va à tout jamais changer sa Destinée.Les descriptions sont parfois un peu longues mais la curiosité de connaitre la fin de l'histoire l'emporte.Bonne lecture.........
3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.Un appétit d'ogre
Par traversay
Après Sept mers et treize rivières (brillant) et Café Paraiso (décevant), Monica Ali, 33 ans, bombardée dès ses débuts "grand espoir des lettres britanniques", était attendue au tournant. En cuisine, livre magistral, dépasse les espérances, tellement il est copieux - entrée, plat de résistance, fromage et dessert - au point de friser l'indigestion : la romancière aurait pu un peu élaguer dans ce pavé de 620 pages, parfois redondant. Il s'agit d'une oeuvre balzacienne qui, partant des cuisines d'un restaurant haut de gamme, quoique légèrement sur le déclin, décrit la société anglaise, du haut de l'échelle, parlementaires et hommes d'affaires, à l'armée de l'ombre constituée de tous les émigrés - Pays de l'est, Inde, Afrique - dont l'exploitation et la condition précaire, véritable esclavagisme moderne, forment le coeur du livre, sans apitoiement, mais avec un souci de réalisme permanent qui glace les sangs. Monica Ali, elle-même arrivée du Bangladesh à l'âge de 3 ans en Angleterre, connait visiblement à fond son sujet, sans pour autant céder à la tentation du documentaire. Non, à l'image des grands écrivains britanniques classiques, à commencer par Dickens, la romancière joue de tous les ressorts de la fiction pour séduire et interpeller son lectorat. Et avec quelle maîtrise, fluidité du style, vivacité des dialogues, elle possède les armes pour flinguer le racisme rampant des élites du pays et dresser un portrait panoramique accablant de l'Angleterre d'aujourd'hui. En choisissant pour héros un chef des cuisines qui, tout en réalisant petit à petit dans quel monde il évolue, pète littéralement les plombs, elle trouve un vecteur de communication idéal pour réaliser une tapisserie sociale sidérante de justesse. Il faut un appétit d'ogre pour dévorer En cuisine mais celle qui a mitonné ce festin mérite largement l'effort à nourrir.
4 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.M....ouais !
Par lauraline79
Chaque évènement ou micro-évènement dans sa cuisine est l''occasion pour ce chef quadragénaire de faire le point sur sa vie personnelle et professionnelle et de revisiter son enfance d''un œil d''adulte.Cela fait de longues digressions qui ralentissent considérablement le rythme du récit. A aucun moment on ne perçoit l''effervescence qui pourtant règne dans ce genre d''endroit, parce que le propos est centré sur le chef et ses interrogations, non sur ce qui se passe réellement.Du coup, j''ai trouvé ça morne, comme un repas qui s''étire en longueur 'et me suis autorisée à lire vite . Malgré les passages sautés , j''ai l''impression de ne rien avoir manqué !!Bref ! la rencontre n''a pas eu lieu entre ce livre et moi'.
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